samedi 2 mars 2013

DJANGO UNCHAINED

J'ai enfin pu voir le dernier Tarantino hier soir. Depuis le temps que je l'attendais, mon plaisir n'en a été que décuplé.
 
Une vraie merveille, réussite sur tous les plans ! Et encore je parle pas du cadrage qui tout en faisant référence aux westerns spaghettis de l'époque (grains, couleurs, paysages) introduit une vraie modernité liée à la Tarantino's touch.
La trame est d'une surprenante intelligence et le réalisateur poursuit sa veine de films ancrés dans une réalité historique, dénonçant des faits de sociétés (ici l'esclavagisme et ses théories). Le rythme est extrêmement soutenu. Quelques scènes d'anthologie: la théorie sur l'inégalité des races développée par Leonardo DiCaprio (excellent au demeurant), le 1er combat dans la propriété Candyland, la séquence d'ouverture et bien sûr le KKK... Et encore bien d'autres scènes fortes.
Les clins d'oeil sont nombreux: présence de Franco Nero le 1er Django, référence à la littérature française qui imprègne ce milieu esclavagiste blanc,...
Et toujours un humour décapant: en plus de certaines scènes déjà évoquées, j'ai adoré la dent qui surmonte le chariot de Christopher Waltz. J'en profite pour rebondir sur les performances d'acteurs: Jamie Foxx est comme toujours poseur, mais qu'est-ce que ça lui va bien; Christopher Waltz est jubilatoire; Leonardo DiCaprio interprète ici un de ces meilleurs rôles; Samuel L. Jackson est monstrueusement fabuleux; on pourrait aussi évoquer Don Johnson fabuleux spécimen de ce Sud blanc, abruti et pour certains on frôle la consanguinité.
Le tout servit par une musique grandiose !
 
Un film à voir de toute urgence pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, et qui finira dans ma dvdthèque, voir plus dans ma blueraythèque.

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