lundi 29 décembre 2014

Ciné décembre

Comme je n'ai pas le temps d'avancer mes peintures, ni de faire grand chose d'ailleurs, je vous fais une rétro des films vus en décembre au ciné, en les classant par ordre de préférence décroissante:
 
6 - Brèves de Comptoir de JM Ribes
On reste bien sûr sur un film drôle, où on prend plaisir à retrouver les phrases cultes de la pièces. Même si Jean-Michel Ribes a revu la mise en scène, le plaisir réside surtout à découvrir la palette d'acteurs qui vient participer à cette folle journée dans le café de tous les clichés.
De supers bonnes répliques mais le côté théâtral rend le film un peu trop long...
 
 
 
 
 

 
 
5 - Une nouvelle amie de F. Ozon 
Le décès d'une mère de famille va changer les rapports entre le mari veuf qui se retrouve à devoir élever son bébé, et la meilleure amie de la défunte... le travestissement est au centre de ce nouveau film d'Ozon, thème récurrent chez le réalisateur. Le questionnement sur la sexualité prend rapidement le pas sur la problématique d'élever un enfant sans sa mère. Ozon reprend sa galerie de personnages tous plus névrosés les uns que les autres dans un film qui s'enlise malheureusement après la première heure. A noter la super performance de Duris.
Un film à voir si on aime Ozon; si on a du mal avec son cinéma, fuez le film.
 



 
4 - Le Hobbit 3 de P. Jackson


 
Les grandes craintes sont devenues réalité ! C'est le volet le pire des 2 trilogies... Après un premier quart d'heure attendu et la fin de Smaug (et oui je spoile mais celui qui ne connaissait pas ça : honte à lui et qu'il aille lire le Hobbit de suite !), on sombre dans un film qui s'épuise rapidement tant en rythme que dans les propos; on entend Thorin les culs de chêne répéter au moins 20 fois que c'est sa mine et qu'on ne lui prendra pas son or... Bref il faut attendre la dernière heure pour voir ce qui a fait la réputation de Jackson: les scènes de bataille. Mais le déroulement est d'une tristesse: on reprend tous les personnages principaux et on les fait s'affronter dans des focus. On retrouve, malheureusement, la scène avec Legolas qui fait non pas du skate sur un bouclier mais qui joue à Mario ou Sonic au choix. Exit les nains sauf 2-3, les belles scènes de charge de la bande annonce ne donnent rien de plus qu'un petit plan... Et Behorn n'arrive que 10 secondes à l'écran...

Bref une méga déception. Alors pourquoi je le mets en 4 ? Parce que je suis quand même fan de la trilogie, parce que je me dis que la version longue rajoutera sans doute les scènes qui manquent cruellement ici dans le déroulé narratif, parce que c'est la fin. Et surtout parce que cette adaptation a été globalement réussie si on excepte la fin.
 
3 - Astérix et le domaine des dieux d'A. Astier 
Astérix est revenu sur le grand écran pour notre plus grand plaisir, mais cette fois retour à l'animation. Et aux commandes Alexandre Astier, excusez du peu ! Au final, une grande réussite autant pour les petits que pour les grands. Si on reste assez proche de la BD, Astier s'émancipe juste ce qu'il faut du scénario original pour réactualiser un humour omniprésent et plein de références (notamment un Panoramix défendant la potion magique d'un "Vous ne passerez pas" devenu célèbre depuis une certaine trilogie évoquée précédemment).
Bref, un vrai film familial de fête ! A voir de toute urgence.
 
 



 
2 - La prochaine fois je viserai le coeur de C. Anger 
Une très belle surprise. Basé sur une histoire vraie, Guillaume Canet incarne à merveille un gendarme totalement psychopathe. Le film nous entraine dans une vision très subjective en plongeant dans la folie du meurtrier en série. A l'instar d'Elephant de Gus Van Sandt, le réalisateur nous propose différentes explications plausibles égrainées au fur et à mesure du film sans jamais nous donner les clés d'explication de sa folie.
Un film qui met mal à l'aise, qui effraie par certaines situations ( surtout l'ouverture du film). Anger poursuit sa carrière avec un film digne du Petit lieutenant.
 




 
1 - Hunger Games - La révolte partie 1
A mon grand étonnement, j'ai adoré ce nouvel opus de la série Hunger Games, qui décidément est une vraie réussite. Le sous-titre illustre parfaitement l'histoire qui se déroule ici. Par contre le véritable intérêt est ailleurs dans les thèmes abordés tout au long de l'oeuvre: la manipulation des individus, la médiatisation, la construction même de l'idée de révolution et de ses composantes. A ce titre , le status de l'héroïne est très révélateur: elle est pendant une longue partie du film un pion au service d'une idéologie, ou plutôt d'une construction de la propagande pro-révolutionnaire. Et bien sûr l'évocation du totalitarisme et de ses dérives les plus abjectes.
Le film qui m'a réellement le plus plu ce mois-ci. Peut-être qu'au contact de mes 2 filles, je redeviens un adolescent... ou ne suis-je jamais vraiment devenu un adulte.
 
BREF, J'AI ETE AU CINEMA CE MOIS-CI et c'était bien !